
Je suis né dans la ville Amour
quartier du coeur, rue de la tendresse,
Devant la porte, il y a une cour,
où tu peux laisser toutes tes détresses
Sur la grande façade blanche,
j'ai dessiné deux lèvres rouges,
et si un jour tu veux entrer,
tu n'as qu'à poser un baiser.
La porte s'ouvrira
et tu entreras dans mon rêve.
Je suis né dans le ville Amour,
quartier du coeur, rue de la tendresse,
Devant la porte il y a une cour,
où tu peux laisser toutes tes détresses
Quand j'étais petit garçon,
ma grand-mère me disait souvent,
il ne faudra jamais t'éloigner de la ville Amour
car de l'autre côté de la colline, là-bas,
il y a la ville Haine avec son quartier de l'horreur, rue de la violence.
Devant la maison tu verras,
il y a une cour où tu devras laisser tous tes sentiments.
Sur la grande façade noire, il y a un tas de numéros,
et si un jour tu veux entrer, tu devras donner de grands coups de pieds;
la porte s'ouvrira et tu entreras dans le cauchemar.
Depuis, j'ai grandi, depuis, j'ai vieilli
et ma grand-mère s'en est allée.
Et les hommes ont pris la tête des deux villes et ils les ont fusionnées
Depuis j'ai grandi, depuis j'ai vieilli
et je ne sais plus très bien
où est la ville Amour et où est la ville Haine;
je ne sais plus très bien où et le bien et où est le mal.
Et je cherche dans ma tête, et je vieillis encore.
Je voudrais bien une fois, avant de m'en aller,
retourner au temps où j'étais enfant,
et où ma grand-mère m'expliquait
qu'il ne faudrait pas m'éloigner de la ville Amour,
quartier du coeur, rue de la tendresse.
Devant la porte, il y a une cour,
où tu peux laisser toutes tes détresses
Sur la grande façade blanche,
j'ai dessiné deux lèvres rouges,
et si un jour tu veux entrer,
tu n'as qu'à poser un baiser.
La porte s'ouvrira
et tu entreras...
dans mon rêve.
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